
Bonne nouvelle pour les emprunteurs. En mars, les taux de crédit immobilier continuent de baisser, s'établissant en moyenne à 3,30% sur 25 ans contre 4,45% au plus haut, en novembre 2024.
La baisse des taux redonne du souffle aux emprunteurs
Avec la diminution progressive des taux de crédit immobilier, de nombreux emprunteurs voient leur situation s’améliorer et retrouvent leur solvabilité. Cette évolution impacte directement leur pouvoir d’achat immobilier, leur permettant de regagner environ 130 euros de capacité mensuelle. Un coup de pouce non négligeable dans un contexte où l’accès au crédit s’était considérablement resserré ces dernières années.
Une dynamique favorable en mars
Les bonnes nouvelles s’enchaînent pour les emprunteurs. En mars, les taux poursuivent leur repli, s’établissant en moyenne à 3,30 % sur 25 ans, contre un sommet de 4,45 % en novembre 2024. Cette baisse progressive redonne des perspectives à ceux qui, jusque-là, se retrouvaient exclus du marché faute de conditions d’emprunt favorables.
Un retour progressif à une meilleure capacité d’emprunt
Entre janvier 2022 et novembre 2023, la hausse rapide des taux avait entraîné une perte moyenne de 70 000 euros de capacité d’emprunt pour de nombreux ménages. Mais avec l’amélioration actuelle des taux, cette tendance commence à s’inverser. Ainsi, un foyer aux revenus nets mensuels de 4 000 euros peut désormais emprunter 20 000 euros de plusqu’en novembre dernier. Pour les ménages aux revenus plus élevés, l’impact est encore plus marqué : avec 7 000 euros nets par mois, la capacité d’emprunt grimpe de 40 000 euros supplémentaires.
Ce regain de pouvoir d’achat immobilier pourrait encourager de nouveaux acquéreurs à concrétiser leur projet, tout en redynamisant le marché immobilier, qui avait fortement ralenti sous l’effet de la hausse des taux et de l’érosion du pouvoir d’achat.
Les banques restent particulièrement attentives au ratio d’endettement des emprunteurs ainsi qu’à l’épargne résiduelleaprès la mise en place du crédit. Mais un autre critère devient de plus en plus déterminant : la note du diagnostic de performance énergétique (DPE) du bien à financer.
La qualité énergétique du logement peut en effet influencer directement la décision des établissements bancaires. Certaines refusent catégoriquement de financer des biens classés G, tandis que d’autres acceptent sous condition : des travaux de rénovation énergétique doivent être prévus et intégrés dans le plan de financement dès l’achat.
« L’exigence de travaux permet à la banque de limiter le risque de perte de valeur du bien sur le long terme », expliquent les experts du secteur. Cette précaution s’inscrit dans un contexte où les logements mal notés pourraient voir leur attractivité et leur valeur diminuer, notamment face aux évolutions réglementaires et aux attentes du marché.
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